Bubishi en base 60
Décomposition en nombres premiers:
2×2×3×5
2 3 4 5 6 10 12 15 20 30 60
Cette série donne la clé pour les kata, nombre de pas, de techniques, ...
Par exemple 24 , 36, 48, 108, sont dans les séries complementaires dérivées à partir du 12.
Le 7 ne se trouve pas dans ces séries. Par multiplications.
108 suparimpei juste c'est 12*9
2 3 4 5 7 8 9 12 la série par additions. Cela explique pourquoi ce kata est le plus long.
Il existe bien une structure numérique ou le nombre n'est pas seulement nombre mais où il devient aussi signifiant.
La série obtenue par multiplications simples se développe ensuite par additions.
La série par additions simples se développe par multiplications.
Exemple avec le kata Hangetsu.
Le kata Hangetsu (半月) — qui signifie « demi-lune » — comporte 41 mouvements (ou pas) dans la version officielle du Shotokan telle qu’enseignée par la Japan Karate Association (JKA).
Voici quelques précisions utiles :
Le kata Seisan (十三 / 十三手) — souvent traduit par « Treize » ou « Treize mains / treize combats » — est un kata très ancien, présent dans presque tous les styles d’Okinawa.
Voici les repères principaux :
24 28 36 45 s'obtiennent par cette numérique. Le 1, l'humain, celui qui pratique est dans cette numérique comme le zéro, le vide. Mais il ne servent pas pour les techniques ou les pas. C'est facile à voir avec seisan 13 = 12 + 1.
Le 41 japonais n'a pas de sens. Hangetsu est un beau kata, mais il n'est pas juste. 41 !
Seisan est le kata du nombre “13”, symbole d’équilibre entre le ciel (6 directions) et la terre (6 directions) — le treizième étant le centre, le pratiquant lui-même.

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