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Technique 13 du Bubishi

 


La Technique 13 du Bubishi (des 48 techniques d'autodéfense)

Le Bubishi (ou Bubishi, également connu sous le nom de Bubishi Hiden, "le manuel secret du combat") est un ancien manuscrit martial chinois transmis à Okinawa au XIXe siècle, considéré comme la "bible du karaté" par des maîtres comme Chojun Miyagi (fondateur du Goju-ryu). Il compile des enseignements sur la philosophie, la stratégie, la médecine orientale et, surtout, 48 diagrammes illustrés d'autodéfense (appelés Shijūhachi no Bunkai ou "48 techniques d'autodéfense"). Ces diagrammes, dessinés à l'encre sur papier de riz, représentent des scénarios de combat réalistes inspirés des styles de boxe de la Grue Blanche (Hakutsuru Ken) et du Poing du Moine (Rakan Ken), avec un accent sur les saisies, les projections et les attaques aux points vitaux.

La technique 13 est l'une de ces illustrations emblématiques, souvent associée aux katas Kushanku (ou Kanku) et Seipai dans les styles okinawaïens de karaté. Elle illustre une contre-attaque simple mais dévastatrice contre un coup de poing direct, en combinant un blocage pressant et une frappe à la gorge. Je vais d'abord décrire le dessin original (basé sur les versions authentiques du manuscrit, comme celles reproduites dans les traductions de Patrick McCarthy et Milos Stanic), puis expliquer la technique étape par étape.



Le Dessin Original

Le diagramme original de la technique 13 est une esquisse minimaliste en encre noire, typique des manuscrits du Bubishi (datant approximativement de 1756-1856, selon les historiens). Il mesure environ 15-20 cm de côté dans les copies manuscrites conservées. Contrairement aux illustrations modernes, il n'y a pas de couleurs ni de détails anatomiques photoréalistes ; c'est un style chinois classique, stylisé et symbolique, avec des lignes fluides et des poses exagérées pour souligner le mouvement et l'efficacité.

  • Composition générale : Deux figures humaines schématiques (l'attaquant à gauche, le défenseur à droite) sont représentées de face ou en légère vue 3/4, sur un fond vide. Les corps sont simplifiés en contours linéaires, avec des membres allongés pour accentuer la dynamique. Des annotations en caractères chinois (kanji) sont écrites en haut ou sur le côté, souvent poétiques : quelque chose comme "Saisie du larynx de l'adversaire" ou "Main pressante, doigt en pointe" (traduit approximativement de Osae Uke - Nukite). Dans certaines versions (comme celle de Kenwa Mabuni, fondateur du Shito-ryu), le diagramme est numéroté "13" en chiffres arabes ajoutés plus tard.


  • Détails des figures :
    • L'attaquant (victime) : Représenté en posture offensive, avec le bras droit tendu en avant pour un coup de poing droit (tsuki) vers la tête du défenseur. Son corps est légèrement penché en avant, les jambes en position stable (pieds parallèles), la main gauche relâchée le long du corps. Son visage est neutre ou crispé, avec une expression de surprise une fois la contre-attaque appliquée. Le point vital ciblé (la gorge/larynx) est parfois marqué d'un petit cercle ou d'une flèche pour indiquer la vulnérabilité.
    • Le défenseur (gagnant) : En posture dynamique, il avance d'un pas (souvent le pied droit en avant). Sa main gauche est ouverte et pressée vers le bas sur le bras droit de l'attaquant (blocage osae uke, comme une "presse" sur l'avant-bras ou le coude). Sa main droite est tendue en nukite (main en pointe, doigts joints et raidis comme une lance), visant précisément le larynx (la pomme d'Adam). Le corps est tourné pour maximiser la puissance, avec les épaules carrées et le regard fixé sur la cible. Dans le diagramme, l'attaquant est déjà en train de reculer, la tête rejetée en arrière, indiquant l'impact immédiat.

Explication Détaillée de la Technique

La technique 13, intitulée poétiquement dans le Bubishi comme "Saisie du larynx de l'adversaire" (Aite no Inmon o Tsukamu), est une contre simple à un assaut frontal. Elle met l'accent sur la rapidité, la distance (maai) et l'attaque à un point vital (le larynx, qui peut causer asphyxie, douleur intense ou inconscience). C'est une technique "de base" mais mortelle, souvent comparée à des bagarres de rue où un enfant attrape la gorge d'un autre avant un étranglement. Elle illustre les principes du Bubishi : "Ne pas hésiter quand le combat commence" et "Adapter à l'environnement changeant".

Contexte d'application : Contre un coup de poing droit (oi-zuki) ou un uppercut feinté. Distance initiale : bras tendu (environ 1,5 m). Niveau : intermédiaire, car elle nécessite timing et précision.



Étapes d'exécution (bunkai, ou application) :

  1. Détection et position initiale :
    • L'adversaire lance un coup de poing droit avec son bras dominant (droit, par exemple). Vous êtes en garde neutre (kamae), pieds largeur d'épaules, mains levées pour protéger le visage (posture fudō dachi légère).
    • Observez le "feint" si présent : beaucoup d'attaques commencent par une fausse (bras gauche agité pour distraire).
  2. Blocage pressant (Osae Uke) :
    • Avancez d'un petit pas glissé (suri-ashi) vers l'intérieur de la ligne d'attaque (côté gauche si l'adversaire est droitier) pour réduire la distance et déséquilibrer.
    • Utilisez votre main gauche (ouverte, paume vers le bas) pour "presser" l'avant-bras ou le coude de l'adversaire vers le bas et l'extérieur. Le mouvement est circulaire et fluide, comme une "presse" descendante, pour dévier le poing sans choc direct (économie d'énergie). Votre coude gauche reste proche du corps pour protection. Cela expose la gorge de l'adversaire en le forçant à baisser la tête.
  3. Frappe en pointe (Nukite) :
    • Simultanément (en un seul mouvement fluide, tanren ou entraînement dur), lancez votre main droite en nukite : doigts joints, pouce replié, main tendue comme une lance. Visez le centre de la gorge (larynx, point ST-9 en acupuncture, ou renketsu, qui perturbe la respiration et le flux sanguin carotidien).
    • La frappe est explosive : hanche droite pivote pour générer puissance (koshi), épaule droite avance. Pénétrez de 2-3 cm pour comprimer la trachée, sans percer la peau (risque légal). L'impact cause une toux convulsive, des larmes et une perte de coordination.
  4. Suivi et neutralisation :
    • Une fois la gorge saisie, serrez et tirez vers le bas pour déséquilibrer l'adversaire (il se plie en avant). Passez immédiatement à un étranglement (hadaka jime) : enroulez votre bras droit autour de sa tête, verrouillez avec le coude gauche sous la mâchoire, et pressez (headlock).
    • Option avancée : Si au sol, montez sur le dos et appliquez une projection (nage waza) en piétinant le genou ou le bas-ventre (comme dans la technique 18 du Bubishi).
    • Évasion : Reculez immédiatement après impact pour éviter la contre-attaque.


Points clés pour l'entraînement :

  • Efficacité : Le larynx est un point vital faible ; une frappe bien placée neutralise en 1-2 secondes. Testez sur un partenaire avec contrôle (pas de contact réel).
  • Erreurs courantes : Timing trop lent (bloquez trop tard) ou nukite trop haut (visez la pomme d'Adam, pas le menton). Entraînez avec un partenaire pour simuler la résistance.
  • Variations : Dans le Goju-ryu, c'est lié à Seipai (séquence de blocage et frappe ouverte). Dans le Shotokan, cela ressemble au bunkai de Heian Nidan (pressing block + spear hand).
  • Philosophie : Le Bubishi insiste sur l'humilité : cette technique simple rappelle que le karaté n'est pas pour l'agression, mais la survie. "La réponse doit être instinctive, sans pensée consciente."


Explication Détaillée de la Technique 13 du Bubishi

La technique 13, souvent appelée «Le Phénix fait face au soleil» (selon la traduction de Patrick McCarthy), ou parfois «le dragon bleu sort pour saisir et gagner», est une séquence de défense et de contre-attaque contre une combinaison rapide de frappes.

1. Contexte et Action de l'Attaquant (Tori)

L'attaquant (Tori) initie une combinaison en deux temps :

  • Première attaque : Un coup de poing direct (généralement un gyaku tsuki gauche).

  • Deuxième attaque : Il enchaîne immédiatement avec un autre coup de poing direct de l'autre bras (tsuki droit).

2. La Réponse du Défenseur (Uke)

Le défenseur (Uke) exécute la technique en exploitant le tempo et l'engagement de l'attaquant :

  • Évasion (Contre le 1er coup) : Uke effectue une esquive feintée ou un petit déplacement (souvent un pas de côté) pour éviter la première attaque (gyaku tsuki gauche). Ce mouvement met Uke en position pour intercepter la frappe suivante.

  • Blocage/Saisie (Contre le 2e coup) : Alors que l'attaquant lance son deuxième coup (tsuki droit), Uke bloque cette frappe avec le plat de la main (teisho ou shotei) ou effectue une saisie du bras de l'attaquant.

  • Contre-attaque (Riposte) : Sans perdre de temps, Uke lance une contre-attaque ciblée et violente : un coup au larynx (la gorge) de l'attaquant.

3. Principe de l'Action

Cette technique illustre un principe clé du Bubishi : le timing et l'exploitation du déséquilibre.

En évitant la première attaque et en interceptant la seconde, le défenseur parvient à :

  1. Neutraliser l'offensive de l'adversaire.

  2. Placer une contre-attaque dévastatrice sur un point vital (le larynx est un kyūsho, un point de pression/vital).

L'image originale montre généralement le moment de la saisie/blocage de la main de l'attaquant (bras droit) et la frappe simultanée au cou de l'adversaire.


(dans la série des 48 techniques illustrées)

La technique 13, dans les manuscrits traditionnels du Bubishi, représente une entrée rapide à l’intérieur de la garde de l’adversaire, suivie d’un contrôle du bras et d’une saisie du larynx avec une main en forme de « gueule de serpent » (boshiken – doigts resserrés, main semi-rigide).

C’est une technique courte, brutale, directe, et typique de l’esprit du Bubishi : anticiper la véritable ligne d’attaque, pénétrer pendant la feinte, et viser immédiatement un point vital.


1. Le dessin original – description précise

Même s’il existe plusieurs copies légèrement différentes, le schéma authentique montre généralement :

  • L’assaillant à gauche : il tend un bras en avant, souvent en position évoquant une feinte ou un jab, tandis que son autre bras commence un mouvement de frappe réelle.

  • Le défenseur à droite : il se glisse vers l’intérieur, son buste avancé, son poids vers l’avant, un bras en contrôle du bras adverse, et l’autre main ouverte agrippant la gorge de l’assaillant.

  • La main qui saisit la gorge est représentée palmée, doigts ramassés vers l’avant comme une pince, typique du « serpent ».

Les copies anciennes ne montrent pas de mouvement circulaire ou complexe. C’est un geste sobre : entrée – contrôle – saisie.




2. Logique martiale de la technique

La note traditionnelle sous la figure dit en substance :

«
Lorsque quelqu’un feinte d’une main pour masquer la véritable attaque de l’autre, vous devez contrôler la feinte, pénétrer, piéger la main attaquante et saisir son larynx.
»

C’est donc une technique de contre sur feinte :

  1. L’adversaire simule une attaque (main gauche ou droite selon le manuscrit).

  2. Le défenseur ne “mord” pas à la feinte.

  3. Il entre immédiatement dans la garde.

  4. Il neutralise l’attaque réelle (la main qui part réellement).

  5. Il rattrape le larynx, point vital.

Cet enchaînement demande du sang-froid, une lecture de l’intention, et un timing de pénétration.




3. Décomposition technique détaillée

Voici comment interpréter l’enchaînement, étape par étape, dans l’esprit du Bubishi :

a) La feinte adverse

L’attaquant tend une main, légèrement avancée, pour attirer votre attention et provoquer un blocage réflexe.
Dans les arts du Sud de la Chine, c’est un schéma courant : la fausse main crée une ouverture pour la main opposée.

b) L’entrée sur la feinte

Le défenseur n’attend pas la frappe réelle.
Il utilise la feinte elle-même comme fenêtre d’entrée.
Le Bubishi adore ce principe : entrer quand l’autre croit vous tromper.

Le buste se penche légèrement vers l’avant ; les appuis viennent raccourcir la distance.

c) Le contrôle de la vraie attaque

Le bras qui devait frapper réellement est intercepté et épinglé, généralement par un contact avant-bras contre avant-bras, ou en parant vers l’extérieur.

On ne parle pas d’un blocage karaté moderne, mais plutôt d’un parry court et d’un piège (kakete).

d) La saisie du larynx

La main libre avance en forme de boshiken (main de serpent).
Les doigts resserrés, la paume plate, la main pénétrante.

La saisie s’effectue :

  • sur le larynx,

  • ou la trachée,

  • ou encore sur le triangle cervical situé entre la gorge et le sternum.

C’est une attaque quasi létale si elle est appliquée réellement.

e) L’effet recherché

Cette prise peut :

  • écraser la trachée,

  • couper le souffle,

  • lever l’adversaire par un réflexe de recul,

  • provoquer un déséquilibre,

  • ou ouvrir immédiatement d’autres techniques (projection, clé cervicale, pression nerveuse).

Le Bubishi décrit souvent les attaques de gorge comme méthodes de fin immédiate du combat.


4. Interprétation interne (concepts)

La technique s’appuie sur plusieurs principes fondamentaux de la tradition chinoise exportée à Okinawa :

1. Entraînement du timing de pénétration

On n’attend pas que l’attaque réelle parte : on entre sur la feinte.

2. Neutraliser la ligne médiane

En entrant, vous coupez la ligne de frappe de l’adversaire.

3. Contrôle simultané

Le bras réel est piégé pendant que la gorge est saisie.
C’est un double travail simultané, typique des styles du Sud.

4. Main vivante (kakete)

Le contrôle du bras n’est pas un blocage, mais un contact collant.

5. Attaque d’un point vital majeur

Le Bubishi revient souvent sur l’idée que la gorge est un « interrupteur de vie ».


5. Variante d’interprétation réaliste (selon les écoles)

Selon qu’on se trouve en :

  • Goju-ryu : l’entrée est circulaire, proche d’un mawashi-uke compact.

  • Shorin / Tomari : pénétration linéaire, très rapide, en avançant du pied avant.

  • White Crane (racine probable du Bubishi) : mouvement ondulé, la main du serpent saisit en diagonale.

Toutes convergent vers le même résultat :
interrompre la frappe – contrôler le bras – saisir la gorge.


6. Dimension éthique et historique

Cette technique reflète une époque où le karaté n’était pas destiné au sport, mais à la survie.
L’attaque à la gorge est inappropriée pour la pratique moderne, mais son étude est essentielle pour comprendre :

  • la structure originelle du kata,

  • la logique des bunkai anciens,

  • la philosophie du combat réel à Okinawa.



Technique 13 du Bubishi + Variante avec Ashi-Barai (balayage du pied avancé de l’assaillant)

La technique 13 originale du Bubishi est un contre extrêmement rapide et brutal : Osae-uke (blocage pressant) + Nukite (main-lance) à la gorge contre un oi-zuki (coup de poing direct).

Dans la réalité du combat de rue (et dans les interprétations avancées du Goju-ryu, Uechi-ryu et certains koryu), on ajoute très souvent un ashi-barai simultané ou immédiatement consécutif sur le pied avant de l’assaillant. Cela transforme la technique en une neutralisation totale : la gorge est touchée au même moment où l’équilibre est complètement détruit → l’adversaire tombe en arrière ou sur le côté, la tête exposée, et ne peut plus riposter.

Séquence complète (variante la plus courante et la plus efficace)

  1. Situation initiale L’assaillant avance avec un oi-zuki droit (pied droit devant, poids engagé sur la jambe avant).
  2. Entrée (irimi) Vous avancez en diagonale vers l’intérieur (vers la ligne centrale de l’assaillant) avec un petit pas glissé du pied gauche (ou droit selon votre école). Votre corps se place légèrement à 45° par rapport à lui.
  3. Ashi-barai circulaire ou linéaire (deux options possibles)
    • Option A – Ashi-barai circulaire (harai-geri style) Votre pied droit (ou gauche selon l’entrée) décrit un arc de cercle bas et rapide, de l’extérieur vers l’intérieur, et vient faucher la cheville ou le tibia du pied avant de l’assaillant (le pied droit dans notre exemple). Le mouvement part du genou, très bas (5-10 cm du sol), et utilise la plante ou le tranchant externe du pied. Le balayage est simultané avec les mains : il n’y a pas de « un-deux », tout part en même temps.
    • Option B – Ashi-barai linéaire (plus discret, style Goju classique) Vous posez simplement votre pied droit derrière la cheville de son pied avant et vous poussez/tirez avec la jambe tout en exécutant les mains. C’est plus un « crochet » qu’un grand cercle.
  4. Action des mains (identique à l’original)
    • Main gauche (ou droite selon l’école) : osae-uke descendant qui presse fermement le bras attaquant vers le bas et l’extérieur.
    • Main droite : nukite explosif droit dans la gorge (larynx / pomme d’Adam). Le fait de balayer le pied en même temps fait que l’assaillant ne peut pas reculer ou absorber le choc → la nukite entre encore plus profondément.
  5. Résultat L’assaillant perd immédiatement l’équilibre vers l’arrière ou latéralement, la trachée est écrasée ou fortement choquée, il tombe lourdement sur le dos ou sur le côté, tête exposée. Vous êtes déjà en position dominante pour finir au sol (genou sur poitrine, étranglement, frappe supplémentaire, etc.).

Points clés pour que cela fonctionne à 100 %

  • Le balayage doit être synchrone avec la nukite. Si vous balayez trop tôt, il recule ; si vous balayez trop tard, il a déjà le poids sur la jambe arrière.
  • Le poids de l’assaillant est presque toujours sur son pied avant quand il porte un oi-zuki engagé → c’est le moment idéal pour le faucher.
  • Le corps doit rester bas : genoux fléchis, centre de gravité très bas → cela augmente la puissance du balayage et protège votre tête.
  • Entraînez-vous d’abord très lentement sur tatami, puis avec résistance, puis en mouvement libre.

Où on retrouve cette variante dans les katas

  • Goju-ryu : Seipai (la séquence osae-uke + nukite + déplacement circulaire contient très souvent ce ashi-barai caché).
  • Uechi-ryu / Pangai-noon : Sanseiryu (mouvement similaire avec fauchage bas).
  • Shorin-ryu / Kobayashi : Kushanku (bunkai avancé du « pressing block »).

En résumé : la technique 13 « pure » du Bubishi est déjà mortelle. Avec l’ajout du ashi-barai sur le pied avant, elle devient une technique de finition totale : l’adversaire est neutralisé en une fraction de seconde et se retrouve au sol, incapable de continuer le combat.

C’est exactement ce type de combinaison que les anciens maîtres okinawaïens gardaient pour les situations réelles de self-défense.

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